L’ADRAMAR est une association composée d’archéologues professionnels. Via cet organisme ils souhaitent faire la promotion des travaux archéologiques liés aux milieux aquatiques, en France comme à l’étranger.
Leurs travaux sont réalisés en collaboration avec les services culturels de l’état et des collectivités territoriales. Les différentes missions de recherches s’inscrivent, bien entendu, dans une démarche parallèle au travail du DRASSM (Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines, Ministère de la Culture). Ils ont en commun les activités de gestion, d’étude, de protection et de valorisation des biens culturels maritimes.
Le site expose les différents chantiers archéologiques sur lesquels l’association Adramar est investie.
Une page est réservée à l’actualité : des expositions, les campagnes de fouille, les projets de l’association, des présentations de films autour des recherches, des journées d’animations sont proposées.
On peut aussi trouver les différents rapports Adramar, avec les bilans des activités de plusieurs années, les projets et aussi des documents comme la demande d’autorisation de recherche archéologique sous-marine, ou encore le manuel des procédures de sécurité en milieu hyperbare (édité par le DRASSM).
L’Adramar présente le Projet Atlas. Les archéologues, à travers ce projet, cherchent à dresser un panorama des sites archéologiques présents sur la façade Atlantique en exposant leurs importances. Puis le projet vise à programmer des analyses archéologiques des épaves les plus significatives et enfin la publication des résultats des travaux.
Le site expose certaines recherches dont celles des Epaves de la Natière. C’est un site archéologique découvert en 1995, et faisant l’objet d’un travail de recherche important réalisé avec la collaboration d’archéologues du DRASSM. Ce travail a permis notamment, de mettre à jour deux frégates corsaires du début du XVIIIème siècle.
Un article est consacré à l’Expédition Laperouse et la découverte des vestiges de La Boussole et de l’Astrolabe sur l’Ile de Vanikoro. C’est en 2005 qu’une mission conjointe Drassm-Adramar, en Nouvelle-Calédonie, est programmée.
On peut voir aussi le travail réalisé sur l’épave de Brunei, aux abords de Bornéo. Cette épave daterait du règne du Sultan Bolkiah (1485-1524).
Après sa découverte, une opération d’expertise fut programmée en 1997, mais en raison de sa profondeur (63 mètres de fond), et du sol sur lequel l’épave repose (un sol de vase limoneuse extrêmement volatile), l’épave de Brunei est considérée comme un site archéologique sous-marin très dangereux malgré sa prodigieuse richesse.
C’est un site complet qui, par des présentations faites par des archéologues, permet de découvrir de nouvelles recherches archéologiques sous-marines.
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