Le DRASSM est le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines.
André Malraux avait inauguré ce centre en 1966 à Marseille.
Il fait aujourd’hui parti de la direction générale des patrimoines du Ministère de la Culture et de la Communication.
C’est » l’expert pour toutes les recherches archéologiques nécessitant le recours à la plongée dans les eaux intérieures, sur le domaine public maritime et dans la zone contiguë. »
Sa mission consiste donc à mettre au jour et veiller sur tout le patrimoine culturel enfoui sous les eaux, aussi bien en mer qu’en eau douce.
Notons par ailleurs que la métropole possède à elle seule plus de 200 000 épaves!
Le recensement de toutes les épaves de France est fait par le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine)
Le DRASSM se charge ainsi de plusieurs objectifs:
- Faire l’inventaire et expertiser le patrimoine subaquatique et sous-marin
- Gérer ce patrimoine public marin au travers de l’archéologie préventive
- Protéger ce patrimoine
- Diffuser les connaissances et les résultats des recherches par des publications et expositions
- Répertorier les images prises au cours des recherches sur la base de la Mémoire du Ministère
L’organisme était doté durant plus d’une quarantaine d’années d’un navire effectuant la plus grande partie des recherches: l’Archéonaute. En 2005 les experts considérant qu’il avait atteint sa limite d’âge, il fut condamné à la retraite et laisse ainsi place après 7 ans de construction à son successeur: l‘André Malraux.
En ce qui concerne l’accès aux informations à propos le DRASSM sur internet, il est relativement limité. Le site du Ministère de la Culture et de la Communication, en revanche est un site bien construit et visuellement très clair, nous donnant les sources suffisantes afin de comprendre ce qu’est le DRASSM. Une brochure en pdf est téléchargeable avec toutes les informations nécessaires.
Fort heureusement, le manque de ressources accessibles sur les actualités de l’archéologie sous-marine s’est fait ressentir et l’on peut voir petit à petit des changements notables, comme la mise en place de nouvelles pages très fournies en archéologie sur le site du Ministère de la Culture, ainsi de que nouvelles formations: le DRASSM a annoncé qu’il allait ouvrir une école internationale de formation professionnelle d’archéologie sous-marine.
Pour plus d’informations sur « Les dessous du DRASSM » voici un article paru ce matin dans Les News of Marseille.
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